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Gargantua
IRL
INRP
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Gargantua
Votre rang ici
# Mar 15 Aoû - 22:26
Hors rp
Contemplation vert acide  0n7l
Pseudo et pronom : Antagoniste (il)
    ▬ Où as-tu connu Lumbrileto: DC de Forsaken
    ▬ Double compte : Forsaken
    ▬ Avez-vous lu les textes de l'Initiation et si oui, sans spoil, qu'en avez-vous pensé?J'ai déjà répondu krkr
    ▬ Une dernière chose à dire ? : Je ne sais pas s'il y a un endroit pour demander un DC ??? J'ai un trou de mémoire.
   
Gargantua
Contemplation vert acide  0n7l
Surnom : Gargantua
   Age : La quarantaine
   Entrave : Homophobie intériorisée, angoisses existentielles, peur du jugement, la religion et les rapports sexuels
   Groupe :Novico
   Nationalité : Américaine
   Genre : Homme cis
   Orientation : Homosexuel
   Religion: Protestante
   Poste: Un peu par contrainte, tu enseignes les mathématiques et les arts plastiques à des petites têtes blondes qui t'en font voir de toutes les couleurs. En réalité, tu es un artiste, un peintre, un sculpteur.
   Lieu d'habitation Domo, tu y possèdes ton atelier d'artiste.
   Date d'arrivée Tu es arrivé il y a 3 ans. Tu as encore sur ta langue le goût du cyanure. Et tu as fermé les yeux un soir d'hiver en 2010.
   Avatar : Loki
   Faceclaim réel:  Tom Hiddleston (je me suis pas foulé)

   Caractère :
   ▬ Doux
   ▬ Attentif
   ▬ Réservé
   ▬ Passif
   ▬ Obsessionnel
   ▬ Mélancolique
   ▬ Passionné
   ▬ Méfiant
   
En Bref

David Rubens est ton nom véritable. Mais dans ces contrées, tu préfères qu'on t'appelle Gargantua. C'était le surnom qu'on te donnait autrefois ; Gargantua, l'artiste inconnu de la Nouvelle-Orléans. Celui qui ornait les rues délabrées de ces peintures. De ce rouge si particulier.

Ne reste en ta mémoire le nombre 26. Ou c'est 27 ? Le chiffre du Diable. Hanté que tu es par tes crimes. Tu penses qu'il s'agit de 26 tableaux.

Parce que David, tu te rappelles des détails : ton régime alimentaire orienté vers le véganisme, ta foi inébranlable qui a pourtant abîmé ta vie. Mais aussi la vieille maison de la tante Rosie, où tu as grandi avec le Christ jugeant tes plus profonds tourments. Tu te rappelles de la morte de celle qui t'a élevé — toi, l'orphelin abandonné par sa sœur à une station-service —, et tu te rappelles des coups de serpillères dans l'hypermarché de ton quartier.

Et  tu te rappelles de tes 26  garçons. De leur amour, de leurs soupirs, de leurs caresses. Et de ta honte.

Tu te souviens de la mauvaise blague de tes camarades, et qui maintenant orne ton vieux visage d'une cicatrice de brûlure sur toute la partie droite.

Tu te souviens, après plus de 20 ans à ne plus ingérer de produit animal, du goût de la viande (humaine) dans ta bouche.

De la librairie dans le triste quartier, achetée un quignon de pain, car ta peinture illustre la façade. Toi, l'artiste sans nom, l'homme de ménage évoluant dans une société consumériste. Toi, qui au bout de ses doigts transformais tes pensées les plus noires en peinture ou sculpture. On t'a comparé à Blanski, une fois, mais toi tu n'as jamais exhibé ta vanité aux yeux du grand public. Tu es resté dans ton grenier, à étaler sur la toile de ce rouge si particulier


Le rouge Gargantua.

. . .

Ici encore, tu as peur du regard des autres sur toi. Comme si ce garde à la peau sombre savait ce que tu avais fait. Et   que tu es différent. Tu as peur des contacts masculins tant ils pourraient être agréables et sont brutaux. Alors tu passes tes nuits à prier et à peindre, à donner vie à des sculptures grotesques. Tu es angoissé par la vie, et tu es persuadé que tu as été jeté au Purgatoire. Car Dieu a choisi cette guerre pour toi. Ce Dieu qui jugeait tes amours passés.Tu juges encore sévèrement tes dessins, autant que ce professeur quand tu as essayé de rentrer en école d'art. Tu as échoué, trop étrange socialement pour séduire ; David, regarde-toi dans un miroir. Tu es si laid à l'intérieur que cela se voit à travers ta chair. Car tu crains le Jugement Dernier en ces terres.

Mais la Tante Rosie disait que la douleur permettait d'expier les péchés. Et toi, avec cette affreuse marque de brûlure sur ta face, tu as été puni par Dieu pour tes pensées perverses ; tu es marqué par l'abandon de ta génitrice, jusque dans les tissus de ton enveloppe corporelle.

Tu évites le Reflet, mais celui-ci t'attire. Alors dans tes courtes traversées, tu peins ou tu sculptes ce que tu as vu là-bas. Souvent, ce sont des visages de   beaux jeunes hommes. Tu graves, traces, contournes, touches, leurs 26 histoires que tu transfigurais en art. Tes 26 amours ; des portraits au fusain. La plupart du temps.


Spoiler et TW


TW : violence, abus, homophobie, thérapie de conversion, traumas religieux, cannibalisme, mention de sexualité et non-consentement

Si vous avez la flemme de jouer au puzzle avec la fiche, tout est résumé ici :



Mental et physique


Tu avais bien des surnoms.
David, toi, qui toujours a été rejeté.
On t'appelait le brûlé.
Le Freak.
Double-face.

Et même pédé.

Tu savais combien les adolescents pouvaient être méchants. Tu avais gardé leur cruauté inscrite dans ta face. Ils t'avaient brûlé le visage à l'acide ; une mauvaise blague détournée en drame. Des mois passés dans la douleur, avec la Tante Rosie inquiète de ton sort. Tu l'as remercié mille fois d'avoir sauvé ce qu'il te restait de peau. Au moins, tu as eu de la chance dans ce malheur ; ton oeil a été épargné. Ne reste que la cicatrice de ce souvenir, des regards curieux sur elle. Un miroir sur ton âme abîmée.

Tu n'es pas si grand, David. Malgré le nom de Gargantua que tu as emprunté, tu n'as rien de gargantuesque si ce n'est tes passions pour les garçons plus jeunes, ta soif de contact masculin et ta faim dévorante pour l'art toi qui a l'âme d'un poète tu es né à la mauvaise époque, mais tu fais tache dans le paysage.

Une figure potache, sur laquelle s'accrochent des cheveux bruns, un peu ondulés et gras. Ils te tombent sur tes épaules pointues, fourchues, mettant en avant tes traits émaciés. Des joues creuses, une face anguleuse, avec des sourcils épais, et un front proéminent. Des pommettes saillantes, une peau fine comme les ailes d'un papillon. Teint cireux, celui d'un fantôme, d'un mort-vivant, vampire dit-on parfois.  

Tu ne tiens jamais droit. Tête rentrée, tassée, confuse et qui s'excuse d'être accrochée à un corps malingre. Des longs bras, de longues jambes ; il est facile pour toi de courir. Mais tu n'es pas en si bonne santé. Regarde tes hanches combien elles sont étroites, au point où les pantalons ne tiennent jamais sans ceinture ; tu as les côtes d'un mort (de fin) et un musicien pourrait y jouer du xylophone tu es chancelant comme la Tour de Pizz ; fragile et délicat, le dos cabossé par des années à  passer la serpillère. Tu te souviens ? Tante Rosie est celle qui t'a donné ce travail, car elle connaissait le Directeur. Tu le croisais parfois à la Messe et toujours on a salué ton amour de Dieu, mais tu ne l'a jamais aimé, au contraire ; tu le crains et tu sais qu'ici, c'est ta dernière épreuve si tu échoues, tu retourneras en Enfer, là où est ta place

Toi qui t'es suicidé


Tu es un homme discret, de caractère et d'apparence. Si tu n'avais pas ces yeux verts et ta cicatrice, tu te fondrais dans le décor. Et c'est ce que tu veux. En dehors de ton bleu de travail, tu as du noir partout sur toi : dans les tréfonds de ton âme, dans tes pensées perverses dans les cheveux, sous tes ongles, dans tous tes habits. On dit que cela fait partie de ton charme, cette allure de poète maudit qui écrit son spleen avec ses tripes et avec le sang de tes 26 amours

Ceux qui te côtoient disent de toi que tu parles peu. Tu sembles gêné d'être là, et tu t'excuses de respirer dans de longs silences. Pourtant, la rudesse, tu la gardes pour tes toiles et tes sculptures. On dit que tu es doux, avenant et poli. Pas très beau et pourtant charmant, toujours souriant. Placide même, on ne devine pas tes angoisses. Elles te déchirent les côtes, éventrent ton assurance ; il n'y a que dans l'art que tu as confiance. Voilà, tu es silencieux, mais affable. Généreux, mais distant. Tu aimes les gens et leurs vies qui vadrouillent, quand toi, tu te contentes de regarder. Parce que tu adores regarder. La sueur sur les torses, le dessin des phalanges qui trace une poigne viril. Mais toi. Tu es Mannequin désarticulé t'as eu de la chance que ça n'atteigne pas ton œil et ton nez en forme de bec de corbeau. Malgré tout, ton œil droit est plus tombant que le gauche, le cerne plus creusé. La brûlure se poursuit dans ton cou un peu trop long, avec une pomme d'Adam marqué. Tu n'as besoin d'être beau :   laissant cela à tes 26 amours. Et Dieu t'a fait ainsi.

Le brûlé.

Vert acidifié dans tes yeux, vert mortifié. Dents un peu jaunies, la clope le joint, ça déteint. Tu as l'air constamment épuisé, de traîner ta carcasse à la ramasse dans cette société.   (celle d'avant où tu étais gargantuesque). Discriminé, rejeté, détesté, tu fais peur. Après tout, un coup d'oeil vers toi, ne risque-t-on pas d'attraper cette peau rongée par l'acide ? De sentir, ta tristesse vibrer à travers cette poitrine marquée ?

Jamais aimé.
Souvent rejeté.
Toi, Double-Face, le Freak, le brûlé.
Et  même, le pédé

Quand tu allais à la Messe, tu entendais les bruits de couloir. Tu finirais vieux garçon ils ignoraient que chez toi, tu n'étais jamais vraiment tout seul, pourtant ils en étaient sûrs : c'est qu'ils annonçaient. Tu vois ? Il parait que tu n'as jamais embrassé de fille. Il parait même que ce petit côté précieux, c'est parce qu'au fond, t'es un peu pédé  ((refoulé))

Car



 Tu... les appelais tes garçons.
Que tu aimais d'un amour abscons.
Près de toi, au profond de ta chair,
Ils t'étaient si chers.
Au fond, tu  


N'est qu'amour. D'un amour d'exil.

Tu es dépendant de ta solitude. Elle est rassurante. Une douleur lancinante à laquelle tu t'es habitué. Après tout, on chéris ce qu'on nous donne, même si ce sont des vêtements d'épines.


Souvenirs de l'Avant


Tu te souviens du chocolat chaud après la messe. Des ombres de la grande maison coloniale, et de la Tante Rosie qui te poussait à continuer le dessin. Elle ne t'a jamais gâté, mais elle a fait de son mieux en croyant faire ce qu'il fallait faire. Vieille fille, elle vivait recluse dans sa demeure. Ne sortant que pour le travail et que pour l'église. Du reste, c'était une femme douce et gentille. Persuadée que suivre le chemin que Dieu avait tracé était le mieux.

Et pour la sculpture c'est ton premier amour qui t'a poussé à rêver retranscrire ses formes dans la terre, Kurt, ce camarade de classe fier et drôle t'y a encouragé. Il soufflait que tu avais de jolies mains, celles d'un créateur, d'un créatif. Et après l'accident au vitriol, il s'était rapproché de toi. Il était beau Kurt, avait du charisme ; et il pétait la gueule à tous ceux qui le traitaient de tafiole. T'avais rêvé découvrir son corps sous tes paumes, sculpter ses muscles sous tes caresses, souder ton bassin au sien. Pendant des semaines, des mois, à te frotter dans ton lit en y pensant. À l'abri de Tante Rosie, sans jamais lui dévoiler la passion qui t'animait. Mais voilà... tu avais  remarqué que Kurt était instable. Après les cours, il fumait et sortait sans t'accorder un regard. Il avait mauvaise réputation, t'avais pu voir en quoi.

Et un jour tu as tenté le tout pour le tout : tu as pris ton courage à deux mains. Tu entends encore le bruit de la sonnerie dans tes tympans. Tu es venu lui parler, tu l'as pris par la main,  et dans un élan de courage (folie) tu as posé ta bouche contre la sienne. Il s'est laissé faire, un peu, avant de te repousser et dire que t'étais con, tu t'es approché du soleil . Tout le monde a compris. Et ça s'est répandu comme la peste. C'est arrivé aux oreilles de la Tante Rosie. Tu vois ? C'est toujours toi, le problème. Mais contrairement à ce que tu pensais, elle ne t'a pas rejeté, non : la Tante Rosie a montré toute sa compassion : on va te guérir.

Elle donnait son énergie à une association, qui aidait les pauvres de la Nouvelle Orléans, c'est dans les locaux qu'elle a appris que son petit-neveu, le gamin que sa conne de soeur avait abandonné sur une aire d'autoroute à l'âge de deux ans pour se faire la malle avec son mec du moment, était gay, homo, tapette, pédale, pédé. La honte.

Tu as été embarqué dans un camp de vacances. Un camp chrétien réservé aux garçons de ton âge ; une thérapie de conversion qui réparait les pédés, les homos, les gays, et les remettait sur le droit chemin de l'hétérosexualité. Pendant des années, tu as gardé des nausées à la simple vue d'un corps masculin. Si tu n'avais pas rencontré Warren, à vingt-cinq ans, t'aurais continué à dégobiller à la pensée de désirer un homme.  où on t'a appris à être un bonhomme. Un vrai.

Depuis l'idée du sexe te rend malade et te donne envie d'arracher ta peau. Tu crois que tu es un homme nouveau. On peut te guérir, on peut guérir de tout même d'un tel fardeau et tu n'as jamais compris alors ce que ça avait cassé en toi, sauf de nos démons intérieurs, ou du du cancer. La Tante Rosie s'est éteinte après des mois de luttes. À se soigner dans la prière. Et à ta grande surprise, elle a légué sa maison. Au fond, elle te voyait un peu comme son fils. Sa mort fut étrange : tu étais soulagé et étais désormais seul. Un peu vide.

C'est flou. Tu as oublié beaucoup de choses comme Daniel qui jouait avec le chaud et le froid avec toi, ou le goût du chocolat chaud, et du confessionnal, car vous vous croisiez souvent à la messe et il prenait un malin plaisir à te séduire, tu n'as plus jamais vraiment partagé ce que tu ressentais après la thérapie de conversion de tes 17 ans. Pourtant, tu avais promis à la Tante Rosie que tu prendrais femme avant sa mort, et tu en avais fait des rencontres. Notamment à Dublin. Un voyage que tu t'étais offert après le décès de la Tante Rosie.

Hé, David,
Tu sais ce que ça fait de croiser un autre
prédateur
Enfant queer abîmé par le rejet ?

Tu te souviens encore de (el)lui. Un grand(e) roux que tu as accepté de suivre après un échange dans une boîte gay, alors tu as voulu aidé. Regarde David, comment tu es bon. Si généreux ! Tu revois encore ses boucles rousses comme des flammes, et ses traits délicats. Un ange -  une mésange dont on a arraché les aile- s et tu lui as proposé un repas qu'i(e)l a refusé. Mais i(e)l a proposé autre chose comme partager son corps dans une chambre d'hôtel. Tu pensais que c'était bon et qu'i(e)l ne saurait rien. I(e)l était dans la salle de bain, quand tu as proposé de servir du Whiskey. Avec les années, tu te demandes ce que tu as voulu : tuer dans un pays étranger ? Mais i(e)l était peut être plus dangereux(se) que toi. Car quand tu l'as entendu arriver, tu t'es pris un sale coup dans la tête. Au réveil, ton portefeuille était vide. I(e)l avait pourtant dit que vous alliez d'aborddiscuter au calme. Loin des lumières agressives. Son accent roulait le long de sa gorge gracile. Et depuis tu détestes les roux ; tu n'as jamais connu son nom.

Tes souvenirs sont dans les désordres et tes vices font désordre en toi si bien que tu ne sais plus. Daniel, c'était avant la mort de la Tante Rosie ? Il t'avait reconnu lui aussi alors qu'il t'avait balancé "tu veux quoi double-face ?" accoudé au bar. Lui aussi, il aimait les excursions homosexuels. Le seul blanc que t'as jamais eu envie de baiser :  et il n'avait rien dit après, vous partagiez ce silence puis vous vous êtes sous-rit. Tu l'as recroisé à la messe, et dans les associations chrétiennes où la Tante Rosie te traînait. Tu le voyais pavaner son cul comme une salope, ou encore  sourire à tout le monde. Il était aimé, car attentionné (et un peu raciste), et bientôt marié. Une femme et ainsi il te laisserait ; jamais toi, tu n'es même pas un second choix ; il promettait un jour de la présenter. Daniel avait un mot pour tout : tes manières ainsi que sur les noirs,  de la compassion sur faîte  ton visage. En lui, tu voyais le vice, l'hypocrisie protestante, mais aussi un garçon appliqué et impliqué. Pour toi, ce n'était pas pareil. Tu étais accepté en surface, alors tu as joué selon les règles de Daniel. Tu proposas un jour de cuisiner pour une dizaine de personnes au sein de votre association de quartier. Des pâtisseries véganes, sous le conseil de la Tante Rosie car il faut faire des efforts pour s'intégrer cela ferait plaisir à tous. Daniel s'est souvent retrouvé seul avec toi pour te tenter, te séduire, te rendre fou, prétendant t'aider. Il s'empressait de te toucher et te sourire, puis de  mettre les mains à la pâte.

A force tu te posas des questions.

Et si tu lui jouais un mauvais tour ? Non, cela t'excitait en réalité. Le prendre aux dépourvus, le piéger comme lui le faisait avec toi. Tu le vois s'adosser contre le plan de travail ; tu te demande : et si le goût des gâteaux ne plaisait pas ? C'était un test, alors tu l'invitas à goûter pour avoir son avis, mais surtout le tromper, l'avoir à son propre jeu, et en toi, tu sentis monter une excitation nouvelle, le frisson. Tu le fixais pour t'assurer si tout cela lui  plaisait. Parce que toi, tu t'accrochais aux détails de ses lèvres, en sentant le rouge te monter aux joues. Toi aussi, tu sais mentir : tu avais toujours peur de mal faire. Et tu es finalement parti aux toilettes et depuis ce garçon te courait après sans savoir ce qu'il avait eu en bouche. Et même à la mort de la Tante Rosie il avait été là.

Quand la Tante Rosie est morte, tu portas le costume qu'elle t'avait offert pour ton entretien avec Hare. Tu sais, ce professeur d'école d'art. Un examen échoué, des mots hachés, un visage trop laid pour être supporté. Tu l'avais recroisé dans un café et il ne t'avait pas reconnu pourtant. Toi, un génie. Mais Hare était beau et blond, comme Daniel. Le genre d'artiste qui collectionnait les filles et les toiles. Tu vis exposer au regard de tous, une peinture largement inspirée des esquisses que tu lui avais montré lors de l'entretien. Mais tu avais imaginé le mal que tu pouvais lui faire, effrayé du monstre en toi. Tu te persuadas que ce n'était plus important. Daniel était là, avec sa grand-mère, à refaire ta cravate. Tu as passé la journée à te répéter en boucle de ne pas pleurer. Et c'est dans les toilettes de la vieille maison que tu as craqué. Devant lui. Il a fini par t'entendre et il t'a consolé, en te poussant contre la baignoire, il t'a embrassée, la pièce sentait encore le parfum de la Tante Rosie ça te rendit fou. Il a fait ça avec des gestes, non pas avec des mots, son affection et tu ne te rappelles pas d'avoir été consentant quand il s'est agenouillé. Et quelques semaines plus tard, Daniel avait disparu de ta vie.

De la vie de tout le monde.



Jusqu'au jour où on retrouva sa tête dans des ordures.



La grande carrière de Gargantua pris forme ainsi. Là : à partir de Daniel tu commenças à parcourir la ville pour transmettre tes oeuvres. Sur les murs, des sculptures retrouvées ici et là. Certains t'appelaient le nouveau Blansky, saluant ta technique que tu mettais au service de ta colère. Tu dénonçais sur les murs le sort des animaux dans les abattoirs, de tes sculptures, tu mettais en scène des corps maigres, exposant la pauvreté que la ville souhaitait tant cacher. David Rubens, c'était juste l'homme de ménage, qui travaillait de six heures à dix heures du matin dans une grande surface, où il y a des mètres et des mètres de produits suremballés. La Tante Rosie t'y a fait rentrer, et depuis, tu en es plus sorti.

Pourtant, il n'était pas le premier de ta longue liste  à t'avoir rencontré, et inspiré et abandonné . Il y avait eu Warren. Un jeune clochard que le roux t'a rappelé. Warren était accro à l'héroïne, jeté en dehors de chez ses parents. Il semblait comprendre tes silences, tes regards fuyants. Et quand après t'avoir proposé un café pour se faire pardonner -  tu ne sais plus de quoi, il avait posé sa main sur la tienne... tu avais su que lui aussi. Tu l'avais revu, encore et encore, à l'abri de Tante Rosie. Tu l'entretenais un peu . Il était moins grand que toi, à peine plus gros, et il avait au fond de ses pupilles une certaine joie. Lessivée, délavée, désabusée. S'il ne t'avait pas accosté dans la rue, tu n'aurais pas prêté d'attention à ce gamin. Quel âge avait-il, déjà ? Vingt-et-un ans ?

Est-ce que Warren était ta première victime ? Et aurait-il eu un avenir ?

Tu lui avais

réservé

un sort plus favorable : une place chez toi

Mais pour Warren, non !  Dieu tu n'es qu'amour. Un martyr qui vivait avec son propre fardeau de vices homosexuels, ou chair et de souillure et de solitude. Tu ne sais plus ce qu'il est devenu, après votre dernière rencontre, cartu ne sais plus à quel moment tu as eu ce besoin de le tuer. ll ouvrait la porte, sans se douter. Il te voulait, et ça t'a tellement dégoûté que la seule façon acceptable pour toi de l'aimer, ce fut d'écrire son histoire avec ses reste. Tu te que tu ne l'as jamais recontacté. La dernière fois, c'était chez la Tante Rosie, à l'insu de celle-ci. Elle se douta de rien, pas même que son crâne s'était ouvert sur la table du salon à cause du GHB. Le cyanure, c'est venu plus tard. Elle n'a rien vu, ni compris, pas  même pour le pommier que tu avais planté où reposaient ses restes, en prétendant, non : disant que cela lui ferait plaisir. Il grandirait, et elle pourrait faire d'excellentes compotes de pomme. Des pommes vertes, comme le fond de tes yeux.

Depuis, tu sifflotes couramment la Deuxième Valse de Shostakovitch ; un morceau si chair à ton cœur.

Et à côté de ça, les médias t'ont surnommé Gargantua. Il semblait qu'il y avait, dans ce géant peint sur la façade de cette boutique vide, quelque chose de Rabelesque. Un gigantesque bonhomme, en train de manger d'autres, plus malingres, tout en faisant ses besoins. Ce n'était pas l'interprétation que tu voulais donner, mais soit ! Qu'ils en fassent ce qu'ils veulent. Tu devais bien ça à la société, pour toutes les vies que tu prenais et que tu transformais en oeuvre. C'est ta façon de t'excuser :  ta dette que tu avais contractée en tant que marginal.

Toi, t'es juste David, l'homme de ménage brûlé, au dos défoncé. Mais pour eux, t'es Gargantua, l'artiste anonyme que Hare adore  : tu sais, celui qui a racheté la boutique où tu as peint ton mépris de la technologie. Quelle ironie, il prétend savoir qui tu es. Dès lors, ton heure est enfin arrivée. Ta gloire est là, silencieuse, et ça te suffit. Tu n'as jamais aimé avoir l'attention, de toute façon. Et puis, ils n’ont jamais analysé le contenu des peintures ni des sculptures, ça serait briser l’œuvre de Gargantua.

Tu as oublié bien des choses, David.

Pourquoi tu t'es réveillé ici avec le goût du cyanure dans la bouche. Et pourquoi tu sais que c'en était.

Tu as oublié qui tu étais vraiment. Et les noms de tes œuvres. Ils s'appelaient Warren, Daniel, Nathan, Owen, Anthony, Percy, Assim, Franklyn, Hank, Blake, Ryan, Émile, Marius, Scott, Edward, Salomon, Jake, Cole, Peter, Jared, Bill, William, Sam, Félix, Isaiah, Seven, John. Regarde toi, regarde bien. Tes garçons sont  là, encore. Tout au fond  de toi.

Tout au fond du ventre de Gargantua.


Vie à Espero


C'est difficile pour toi, les relations. Tu n'as jamais été quelqu'un de bavard ni de charismatique. Tu as vieilli avec l'ombre de Gargantua planant au-dessus de toi. Et au fond, tu sais bien que si tu tapissais la Nouvelle-Orléans de tes peintures et sculptures, c'est parce que tu voulais qu'on te voie. Qu'on découvre le monstre que tu es, celui derrière l'homme pieux et sans vanité que tu es.

Tu t'es réveillé, tout en noir, portant le costume que la Tante Rosie t'avait offert. Avec une mémoire éclatée comme le cerveau et les os de tes victimes, mélangés aux peintures et à l'argile, le goût du cyanure sur ta langue : tu sais, David, que les pépins du pommier que tu as planté pour honorer la mémoire de Warren, tu les récupérais et les utilisais. L'art est par essence dangereux, et surtout du recyclage ; tu ne comprends pas toujours comment tu savais que c'en était. Ce poison honorant les derniers soupirs de tes garçons, sous tes caresses et ton affection, c'est ce qui a fini par te tuer ? Ou ramener en ces terres.

Le nom que tu as choisi ici, c'est celui que les médias ont donné. La police aurait-il fini par te baptiser ainsi ? Mais pour cela, pendant 20 ans, il aurait fallu qu'elle s'interroge et s'intéresse à la population afro-américaine. Elle compose presque 70% des gens de La Nouvelle-Orléans. Tu as toujours considéré les noirs plus beaux de toute façon. Et les garçons fugueurs, oubliés par la société, ils étaient si faciles à attraper.Tu as mis du temps à reconnaître qui tu étais.

Tu as eu l'impression de patauger dans un rêve. Pourtant, tu as vite eu tes marques à Espéro. Apprendre la langue n'a pas été aisé, mais tu as fini par t'y faire. Tu as fait ce que tu sais mieux faire : ne rien dire, subir, sourire. Te faire aimer par tes beaux mots, et tu as suivi le courant sans jamais chercher à t'en échapper. Tu t'es remis à peindre dès que tu as eu l'occasion, tu as sculpté dès que tu t'es rappelé que tu savais le faire. Après le Nesto, tu as eu ta maison. Tu ne vis de rien, si ce n'est de peinture et d'argile.

Ici, tu as la sensation de traverser un vide artistique. Tu parcours tes nuits de longues insomnies, obsédé par les retrouvailles avec tes muses. Mais tu ne sais point les nommer, leurs visages apparaissent au fusain. Il t'arrive même de dessiner les gens d'Espero. Les doigts noircis par le travail. Tu as les mains délicates, celles d'un artiste maudit. De longues pattes, avec les phalanges tracées comme si le fusain avait ombré chaque recoin pour en souligner leurs formes. Quand tu enseignes, tu aimes t'assoir dans la cour à contempler les enfants jouer. Mue d'un sentiment protecteur et paternel, toi qui n'a jamais eu de père. Tu te surprends à sourire face à leurs facéties, et tu scontourne leurs silhouettes sur tes innombrables carnets.

On dirait qu'ici, tu as besoin d'archiver tout ce que tu vois. Non pas avec des mots, mais avec tes crayons, tes gouaches.
S'il n'y avait pas le reflet, tu serais au Paradis.

Tu sais, Gargantua est grand. Majestueux. Un artiste contemporain qu'on comparait à Blansky. Mais la noirceur de tes oeuvres ressemble plus à du Zdzisław Beksiński, ou encore du Francis Bacon. Ici, Garguantua n'existe pas. Il n'est que toi.
Et cela te va bien.

N'est-ce pas horrible ? Tu as dû te sevrer grossièrement du tabac. Mais le gentil professeur de mathématique et des arts plastiques en achète au Marché Noir. C'est difficile pour toi d'enlever son odeur comme le sang sur tes mains ; tes si jolies mains qui ont arraché des peaux, cassés des os, pillés de la cervelle, cuits des organes pour imiter la parodie de l'homme bien que tu te joues en boucle et que tu essayes d'être. N'est-ce pas horrible, David ?

Ce sentiment de paix qui t'habite ? Alors que tu as tué 26 garçons, ou 27 ? Ta carrière d'artiste est lié à celle du tueur en série qu'on a jamais capté, et toi tu es plein de tourments. De regret.

Tu n’as jamais passé l'initiation. Te contentant d’errer dans le Reflet. A la recherche de ton inspiration perdue.



Entrave


Tu sais au fond que Gargantua, ce n'est qu'une façade. Un masque social que tu as posé à même ta peau, et que tu espères faire fusionner avec le reste. Le si gentil et placide professeur d'école, cet artiste mélancolique et torturé qu'on salue. Même ici.

Peut-être as-tu oublié que

Tu avais bien des surnoms.
David, toi, qui toujours a été rejeté.
On t'appelait le brûlé.
Le Freak.
Double-face.

Et même pédé : ce fardeau qui a détruit toute ton existence. La thérapie de conversion, où on t'a forcé à taper un lit avec une batte de baseball. Prétendu que tu étais une pédale, car tu étais sans père, toi : Gargantua que la critique saluait autant. Tu as mis un Christ au-dessus de ton lit, reprenant les vieilles habitudes que la Tante Rosie a gravées en toi, comme son homophobie, aller tous les dimanches à la Messe. Tu pries encore, plus par peur et nostalgie que par véritable besoin. Tu trouves en la religion que peu de réconfort, à la place ne survient que des angoisses existentielles, des nuits d'insomnie à craindre d'entendre les Trompettes de l'Apocalypse dans ce hameau tranquille, alors tu préfères tes peintures et tes sculptures - il ne passe pas une semaine sans crise d'angoisses, ou encore tes interrogations philosophiques. Es-tu dans un rêve ? Ou bien est-ce le Paradis ? Un Paradis sans Dieu ? Pourquoi ?

Ici, tu évites les jeunes hommes, comme si tu n'appartenais pas à leur monde bâti autour de virilité exacerbée : celle qui t'attire, te fais soupirer d'envie. La jeunesse, c'est comme le tabac, tu as du mal à te sevrer. Mais David, tu sais te tenir tranquilles. Garder pour toi tes pensées salaces, quitte à griffer ta poitrine jusqu'au sang pour te contenir, t'empêcher d'imaginer, à détester le regard que ce patrouilleur à la peau matte incarne. On dirait qu'il te surveille. Est-ce qu'il   sait ? Ou est ainsi avec tout le monde ?

Tu es peut-être un peu trop méfiant, tu peines à être véritablement toi-même ici. Pour cause, tu es un tueur en série qui s'est oublié, alors pour ne pas sombrer dans l'isolement, tu te forces à être sociable. À défaut d'être extraverti et joyeux, tu sers la société comme pour réparer tes crimes, ne cherches-tu pas la rédemption ? Tu as besoin de trouver ta place.

Tu as peur d'aimer. Alors tu mets une distance polie entre toi et les gens. Tu es serviable, un peu trop, parce que tu n'as jamais su dire non. Tu luttes contre tes pulsions, tes vices, et tes angoisses, laissant tes nuits sans dormir. Obsédé que tu es par ce besoin de recommencer, alors tu te mens en prétendant que c'est pour l'amour de l'art.



Le Reflet

Tu penses que le Reflet porte bien son nom : c'est le miroir de ton âme morcelé. Une épreuve que Dieu met en travers de ta route, afin que tu puisses mériter ta place au Paradis. Pourtant, tu crains cet endroit. Quand tu vas là-bas, c'est pour retrouver ta muse, vaincre ce vide artistique qui traverse tes côtes. Quelques fois, cela fonctionne : tes nuits s'enchaînent alors, obsédé que tu es par façonner ce qui t'habite et te ronge, toi, la carcasse putréfiée parce que créer, c'est ce qui te raccroche au monde.

Tu ne sais pas à quoi tu ressembles dans le Reflet. Tu crois que ton apparence est la même. Mais comme tu n'as jamais croisé ton reflet - le vrai - tu ne sais pas que t'y portes un long manteau noir. Tu es aussi plus grand, avec de longs membres. Des serres au bout de tes doigts décharnés, ils perdent leur délicatesse, car c'est le toi véritable qui fait face, avec du sang sous tes ongles. Tu as la face recouverte de cheveux hirsutes, partant dans tous les sens comme s'ils étaient les serpents de Méduse. On ne voit que ton œil droit : celui-ci que l'acide a un peu abîmé,car le reste de ta peau est liquéfié et brûlé ;  on t'a plongé la tête dans tes propres entrailles, et l'acide a rongé jusqu'à tes os, au point de te faire mal quand tu parles. Ta voix reste douce, un peu rauque. Tu peines à te déplacer, sans jamais savoir pourquoi ; ton corps dans le Reflet te renvoie le miroir de ton âme, bouffé par l'acide, tu te dis que c'est l'âge.

On n'y retrouve pas de Baron Samedi, ni de Maman Brigitte avec toi. Mais des têtes réduites, te parlant depuis le cimetière Saint-Louis. Elles te promettent que les Iwa savent, et que tu seras puni. On dirait un souvenir mélangé à tes péripéties dans les quartiers de Saint Roch, où tu croisais de vieilles sorcières noires te promettant l'Enfer, si tu restais trop longtemps ? Ou bien, est-ce un fantasme colonial ? et tu t'es habitué à leurs cris. Parfois, tu traverses des fêtes. Ton corps bousculé par de beaux jeunes hommes aux visages si familiers, finissant en bouilli contre ton corps abîmé, alors que tu laisses la surprise t'envahir. Mais il n'y a rien de dérangeant dans ces visions affreuses.


Elles sont réconfortantes.


Informations en vrac
Tu mesures 1m83 pour 60 kg, oui, tu es maigres - Tu as gardé ton régime végan en arrivant à Espéro - Tu es plutôt bien intégré, et tes connaissances dans les arts plastiques t'ont donné le poste de professeur - Tu enseignes aussi les mathématiques - Tu n'aimes pas vraiment donner cours, mais tu as conscience que vivre de ton art ici ne sert à rien - Tu as goûté de la chair humaine une fois, et tu l'as très mal digéré -   Tu as fait au total 26 victimes, et tu sévissais depuis plus de 20 avant cette nuit-à   - Tu parles un peu français - Tu as baigné dans la culture de la Nouvelle Orléans - Mais cela ne t'empêche pas d'être un peu raciste  et fétichiste - La faute à la Tante Rosie - Tu ne sais pas qui est ton père - Tu gardes peu de souvenirs de ton enfance - La Tante Rosie n'était pas méchante - Mais la thérapie de conversion t'a marqué à jamais - Tu as l'impression que le garde natif t'en veut ? -   Connait-il la vérité ? - Tu aimes le silence - Mais tu écoutes de la musique classique et du jazz (forcément) - Tu bois un peu et fume quand tu peux dans le plus grand des secrets -   Du cannabis - Que tu partageais avec eux - - Ce que ressentent les autres est important -    Même si le GHB te donnait l'illusion de l'amour et du désir, tu n'as jamais profité de leurs corps  -   - Tu n'as jamais été sur Facebook -    T'as 45 ans, David, et t'es toujours puceau   - Tu as beaucoup d'affection pour les chats noirs Tu ne réponds pas tout à fait à la Triade MacDonald ; tu n'as jamais tué d'animaux, mais tu collectionnais leurs cadavres  - Tu n'en possèdes pourtant pas Tu n'as pas été pyromane  - Ta maison chauffe mal, mais tu t'es habitué au froid   Mais t'as longtemps pissé dans ton lit, bourré d'angoisses que tu étais - Avec le recul, tu penses que c'est à cause de la croix au-dessus de ta tête - Ton morceau préféré est la Valse numéro 2 de Shostakovich
La Strigo
IRL
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La Strigo
Admin
# Mer 16 Aoû - 11:48
Préfiche validée
Mazette! Quel personnage! Il est inquiétant et promet des thématiques intéressantes bien que TRES dérangeantes ! Je suis super curieuse de voir son évolution - que je devine négative krkkr- à Espero !
La Strigo
IRL
INRP
STATS
La Strigo
Admin
# Ven 18 Aoû - 21:59
Fiche validée
Une fois n'est pas coutume, ta fiche est un monument !
Elle a dû être tellement dure à écrire avec tout ses passages en transparent pour que ça colle tout de même D:
Tu peux être fier de toi !
Chapeau à toi pour avoir, une nouvelle fois créé un personnage loin d'être évident et ce avec autant de justesse!

Aller zou, va nous créer des œuvres d'art !
Et zééé parti !!!

Bravo champion.ne, tu as passé la partie la plus difficile quand on commence avec un nouveau personnage !
Les informations concernant ton personnage rejoignent automatiquement les bottins.
Tu peux néanmoins nous décrire ton lieu d'habitation ou de travail ou nous proposer un prédefini/scénario [ICI] .
Pour terminer, n'oublie pas de mettre l'image additionnelle sur ton profil ainsi que de générer ta fiche de personnage . N'hésite pas par ailleurs à faire une demande de RP ou de liens spécifiques [ICI].
Pour terminer, n'oublie pas de générer ta fiche de personnage sur ton profil et n'hésite pas à faire une demande de RP ou de liens spécifiques [ICI].

Bon jeu, bon flood et bienvenue à Espero !
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