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Forsaken
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Forsaken
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# Lun 4 Déc - 22:02

De la poudre aux yeux

Avec Sunflower


Forsaken ne se vantait jamais. L'esprit modeste de l'ancien garde-chasse se manifestait au sein même du Reflet. Ici, il n'y avait pas de miroir de son âme. Juste un grand espace vide, tout autour de lui. Comme si un gigantesque spot lumineux était projeté sur sa tête, à mettre en valeur tous les défauts de son visage.

Les cicatrices d'acné, la balafre à nue sans tatouage pour la couvrir, la saleté de ses cheveux et la noirceur de son regard. Il ignorait s'il apparaissait tel qu'il l'était réellement, ou si c'était une version fantasmée de lui-même. Plus grand encore, avec des épaules plus larges, mises en valeur par l'épaisse veste kaki appartenant à son père. La peau tirant un peu sur le gris, comme s'il n'était jamais ressorti de la forêt où il avait exécuté Alan.

Les ongles sales de crasses et de sang séché, les épaisses bottes militaires à bâiller de tous les côtés, la cicatrice de son avant-bras encore béante ; autant de détails de son existence mélangés à ses souvenirs et ses réalités. Alors Forsaken ressemblait à Forsaken, plus que jamais - plus dur encore, plus indifférent et pragmatique dans le blanc de ce monde. Avec un semblant de barbe, les cheveux plus longs, et la lueur animale logée au fond de ses pupilles, comme une balle dans le ventre d'un cerf.

Et dans le non-bruit du Reflet, l'homme ne pouvait pas être surpris.

Pour les autres, c'était l'angoisse. Un voile oppressant — on le sentait sur la peau, malgré sa légèreté, sa texture trop désagréable pour être oubliée —, de blanc et de silence. Une bulle qui lui rappelait ce qu'il avait vu autrefois, quand les deux balles avaient percé sa peau.

D'ailleurs, il était torse nu sous la veste, à exhiber le trou dans sa hanche et dans sa poitrine.

Qu'il était laid, Forsaken. Il n'avait pour lui que son sens de la justice, rigide et raide comme la pierre affrontant vents et tempêtes.

Et il était là, à l'attendre, Sunflower. Le soleil, le miroir sans tain avec sa gamine. Forsaken la savait en retard, sans faire de reproches. En vérité, cela l'agaçait légèrement, mais les émotions restaient une brise légère sur son coeur. Au fond, il se contentait d'obéir aux ordres.

Pourquoi apprendre à une femme à tirer à la carabine ?

Avec son esprit dispersé et faible, ne risquait-elle pas de provoquer le chaos autour d'elle ? C'était dans sa nature de s'éparpiller, de trop parler, de trop vivre au point d'oublier de respirer. Soleil sans tain, à chercher de la chaleur tout autour d'elle.

Il y avait des cibles, des bonhommes de pailles ressemblant à ceux de son enfance, avec des boîtes de conserves et des cadavres de bouteilles de bière posées sur des caisses en bois. Un Sig Sauer avec un verrou, avec une finition en bois. Un beau produit, loin du vieux truc qu'il portait sur son dos au quotidien. Mais peut-être que ce serait trop lourd pour la fille.

Tant pis, ce serait une preuve supplémentaire que les femmes et la poudre ne devaient pas faire ménage.

KoalaVolant
Sunflower
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# Mer 3 Jan - 22:07

Tu appréhendes Mamaidh .
Tu es ailleurs, nerveuse, dissipée.
Tu as fait brûlé les œufs du dîner, m’a mise au lit en bordant à la hâte mes draps, baisé mon front en regardant ailleurs, vers l’horloge accrochée au mur .
Ce sont de petites choses, presque rien, mais je suis ta fille, la chair de ta chair et même si tu essayes de ne rien paraître et de continuer à sourire, je vois quand ça ne va pas.
Tu as peur d’être ce soir, de plonger dans le Reflet.
Cela fait des années que tu n’y es pas allé. Depuis ton arrivée.
Les visions là-bas sont bien trop horribles pour ton esprit tout en froufrous et en fantasmes colorés, les cauchemars trop réalistes pour que tu ne prennes pas soin de t’en protéger, fuyant leur emprise.
Tu ne peux pas les éviter néanmoins aujourd’hui. C’est Forsaken qui l’a demandé. Il pense que c’est l’endroit le plus sûr pour s'entraîner au tir.
Tu as serré les dents quand il a dit cela  mais tu n’as pas osé protester. Après tout, le Patrouilleur a déjà accepté ta requête et tu ne veux pas trop t’imposer par crainte qu’il finisse par refuser.
D’un rictus distordu, tu souris alors pour toi-même en te glissant entre tes couvertures, le cœur battant la chamade entre tes côtes.
Tu jettes un petit regard anxieux au miroir à tes côtés, éteins la lumière, fermes les yeux, tentes de respirer profondément dans l’espoir de te espérer te calmer.
Une fois. Deux fois. Dix fois.
Ton corps est bouillonnant et sous les trois épaisseurs de couettes, tu as l’impression que tu vas étouffer. Ton échine sue d’ailleurs à grosses gouttes chaudes.
C’est désagréable mais sans même rouvrir les yeux, tu reprends le compte de tes respirations en essayant d’oublier la sensation moite de mouillé, les répètes sans fin.
En vain.
Une heure trente a passé depuis que tu t’es mise au lit et déjà tu es en retard, incapable de dormir.
L’angoisse grimpe dans ta poitrine et tu te résignes alors à quitter le lit pour te diriger vers la cuisine, le pas feutré.

Mamaidh, tu ne veux pas me réveiller. Tu as peur que je me lève et te surprenne car ce que tu t’apprêtes à faire t’emplit de honte.
Pourtant, si tu ne le sais pas, je t’ai déjà observée .
Je sais ce que tu fais derrière la porte entrouverte. Tu bois à grosses gorgées.
Du Whisky tourbé pour la tristesse, l’insomnie et les moments de détresse.
C’est ta potion magique qui t’empoisonne, te permet d’oublier et de dormir.
L’haleine chargée, tu es comme un bébé après. Tu pleures un peu pour bien vite finir par enfin sombrer.
C’est ce qu’il arrive aujourd’hui, trente minutes après t’être recouchée.
Deux heures après l’heure où tu aurais dû arriver dans le Reflet.
Un retard conséquent qui fait que tu prends à peine note des décors et de ta propre tenue au sein du rêve, du contraste saisissant que vous représentez, robe noire sur fond blanc .
Ce n’est pas anodin mais l’esprit affolé, tu es trop occupée à courir rejoindre la silhouette du Patrouilleur au loin pour t’y appesantir, arrives essouflée à sa hauteur, les poumons en feu, la tête baissée, les mains sur les genoux pour t’aider à tenir debout.

Mamaidh, toi qui habituellement es si endurante, tu halètes, souffles entre deux respirations pénibles.

“Désolé du retard… J’ai eu du mal… à coucher Hope… mais je suis prête maintenant…

Tu relèves la tête et y a un grand sourire sur tes lèvres, des fosses sous tes yeux.

“Et super motivée !”

Tu es épuisée et alors même que Forsaken sait sûrement que tu mens, Mamaidh, tu ne peux pas lui avouer la vérité.
Tu ne peux pas t’avouer cette vérité car le déni et les chimères sont des ivresses sans lesquelles tu ne peux vivre.


Forsaken
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Forsaken
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# Lun 8 Jan - 16:59

De la poudre aux yeux

Avec Sunflower


Les bras croisés, le dos appuyé contre la table, Forsaken ne bougeait pas quand il perçut la voix de Sunflower. Dans tout ce blanc, cet éclat de soleil lui parut plus éreintant qu'une canicule. La jeune femme se confondit en excuse, justifia son retard en mentionnant sa fille. Elle lui déroula son numéro de motivation, et l'homme se contenta d'un regard en sa direction. Il avisa son air, ses airs, sa façon de bouger et de parler.

Et si elle n'était pas aussi délicate que ses cheveux et ses taches de rousseur le laissaient penser, elle restait à ses yeux bel et bien une faible femme. Il ne savait pas ce qui la motivait, en vérité. La poudre, les flèches, le bruit d'une balle perçant une cage thoracique, ce n'était pas des sons agréables.

Dans le non-bruit du reflet, où rien ne pouvait atteindre Forsaken, il considéra que la place de Sunflower n'était pas ici. Pour autant, l'environnement ne changeait pas. Le reflet de son esprit était vide, tranquille, froid et doux en quelque sorte. Forsaken aurait pu transposer ses souvenirs, faire apparaître les pointes des montagnes, baigné tout ce lieu d'aurores boréales, il n'en faisait rien. Il ne se relâchait pas, laissant le soin à Sunflower de contempler son manque d'imagination.

Si ce n'était son apparence. Un peu différente, mais qui était bel et bien lui. Comme un défi que ses plaies, ses airs, pouvaient réveiller de malaise chez l'autre.

Forsaken ne parlait pas, il se contentait d'un geste pour désigner le Sig Sauer, les cibles au-delà. Tout un tas de cibles, de bonhommes fourrés de pailles, des cadavres de cannettes de bière. C'était un détail de son enfance.

L'ancien garde-chasse attrapa sa carabine qui ne le quittait jamais. Il se mit en joue, les pieds bien encrés dans le sol. Il ferma un oeil, puis il prit une grande inspiration pour la bloquer dans sa poitrine. Dans ce silence, il écoutait le souffle de Sunflower, le bruissement de ses vêtements. Puis deux cous partirent.

Le premier toucha une bouteille en verre, l'autre s'éloigna d'eux sans toucher. Forsaken tirait toujours deux fois. Par habitude.

Ce n'était pas tant sa volonté de démontrer à quel point il était un homme alpha, c'était parce qu'il ne savait rien transmettre. Forsaken avait appris dans le froid de l'Alaska comment égorger des lapins, il avait appris à esquiver les poings de son père, et à répliquer face aux autres enfants. Il ne connaissait que la violence, la rudesse de l'hiver. Puis il se détendit, il déposa sa carabine sur la table, à côté du Sig Sauer. Au fond, c'était simple ; il suffisait d'appuyer sur la gâchette et le carnage se réveillerait.

Il fixa Sunflower, muré dans son silence, attendant des questions, une remarque. Ou qu'elle s'enfuit en obéissant à la faiblesse de son sexe.

KoalaVolant
Sunflower
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Sunflower
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# Sam 27 Jan - 13:58

Face à tes excuses, il n’y a que du silence Mamaidh.
Forsaken ne te répond pas, taiseux et cette carapace rigide et lisse sur laquelle rien ne s’accroche te fait sortir du rôle d’élève en retard, revenir pleinement au monde que tu as jusqu’alors ignoré.
Tu vois, entends, sens et la réalité de tout ce qui t’entoure t’explose à la gueule comme un obus.
La bouche-entrouverte, le regard fixe, tu réalises enfin : Rien ne va ni ne tient du normal ici.  

Tout d’abord, tout  est blanc autour de vous, oppressant de vacuité et de silence .
Il n’y a rien de ce que tu avais imaginé retrouver  : Ni le vert et le brun omniprésent de la forêt, ni les murmures et les grincements du souffle du vent dans les arbres, ni l’odeur d’humus de la terre.
L’endroit n’est rien de tout cela. Il n’est rien hormis le vide, l'asepsie, si loin de ce que tu te représentes de l’esprit Forsaken.

Ce n’est pas ce que tu pensais être lui. Ce n’est pas vraiment lui non plus que tu as en face de toi . Le garde-chasse qui te toise est plus grand, plus large. Plus sauvage également.  
Le peu de civilisation qui le fait ressembler à un homme dans Espero a disparu.
Aucun tatouage ne cache, pudique, la balafre habituellement discrète sur son visage, et une barbe naissante ainsi que des cheveux plus longs soulignent sa mâchoire.
Ce n’est pas tout néanmoins, à peine des détails, car se dévoile bien plus marquants quand, intimidée par ce visage que tu découvres pour la première fois, tu abaisses le regard.
Tu vois alors la longue entaille aux chairs écartelées sur son avant-bras, son torse nu sous l’épaisse veste kaki où deux cratères de peau se dessinent .
Voilà ce qu’est réellement Forsaken.

Tu n’aimes pas cette vision et détourne le regard, le pose un instant sur tes pieds, découvre ta propre mise, cette robe noire qui semble aspirer toute autre couleur.
Tu la portais déjà la première fois que tu as pénétré dans le Reflet. Tu ne peux pas l’oublier, Mamaidh, c’est une robe de deuil après tout, celle-là même que tu portais après ma disparition et que tu n’as pu abandonner qu’avant ton départ.
Mamaidh, cette robe de malheur, tu aimerais l’oublier, nier son existence mais tu ne peux pas alors tu relèves la tête, retournes à Forsaken.
Son apparence est toujours aussi dérangeante mais moins que la tienne. Mieux vaut alors se concentrer sur ce que le garde-chasse fait, indique et montre sous un silence .

Après tout, tu es là pour suivre et comprendre Mamaidh.

Les apparences ne doivent pas avoir d’importance.

Tu n’as pas le droit de te laisser intimider pour si peu.
Le deuil, la peur, le besoin de fuir, tout cela est derrière toi car à Espero je suis là, auprès de toi. Tu dois être forte et intransigeante pour nous deux, comme une mère ours.

Tu n’as pas le choix et inspires pour te reconcentrer.
A quelques pas de toi, Forsaken se positionne, arme sa carabine, ferme un oeil. Il tire, deux fois et tu ne vois pas la balle partir. Tu n’entends que le bruit de l’impact qui explose dans tes tympans et fait que tout ton corps se contracte machinalement.

Ce n’est pourtant pas la première fois que tu assistes à ce type de démonstration, Mamaidh et tu te souviens qu’avant, les hommes de ta famille, dans un élan viril, aimaient montrer à leurs femmes la puissance de la poudre.
Gamine, tu les avais alors regardé admirative et craintive.
Adolescente tu avais voulu les suivre mais chez toi, il n’était pas question que le feu soit une histoire de femme.
Tu avais insisté Mamaidh et face à ton sacré caractère, on t’avait donné un arc, des flèches, des pièges à lapin et un canif.
Tu avais appris, méticuleusement, entravée dans ta pratique par des idées préconçues de bonhomme.

Sans rien dire, les dents serrées sous les sourires et la légèreté de ta joie féminine, tu leur en avais toujours voulu de ne pas pouvoir être cette femme inébranlable que l’on voit dans les vieux films américains, une carabine à la main.

Aujourd’hui, est le jour de ta revanche Mamaidh. Tu es là pour apprendre, te hisser à leur hauteur et les dépasser.
Tu dois être inébranlable, t’habituer à la détonation de la balle, devenir cette femme qu’on t’a interdit d’être.


Tu ne souris donc plus quand Forsaken repose la carabine sur la table, te fixe sans le moindre geste de sympathie ou d’encouragement.
Tu comprends alors : Cet homme que tu pensais jusqu’alors uniquement taciturne, est semblable dans le Reflet à tous ceux de ton pays.
C’est une brute qui possède le feu et le savoir mais ne compte pas t’aider.
Il va falloir te battre, montrer que tu mérites d’apprendre.

Ton coeur se serre de colère, de tristesse et de gêne Mamaidh.
De colère de ne pas être reconnue pour ce que tu es.
De tristesse d’avoir pensé en vain que cela changerait avec cet homme.
De gêne de ne pas pouvoir continuer à être cette Sunflower radieuse que tu aimes tant montrer, de devoir durcir la voix et utiliser les codes des brutes pour être leur égale.

“Joli tir mais pourquoi y a il un pistolet sur la table? J’ai demandé à apprendre à tirer au fusil...”

Ton timbre est tranchant, tes sourcils froncés, tes lèvres en moue, piquées de tremblements nerveux.  

“ Je ne sais pas comment fonctionne ce monde donc fais-moi apparaitre un arc et des flèches s’il te plait. Quelque chose de rustique, d’artisanal. Je pense qu’une mise au point est importante avant de commencer. ”

Tu n’es pas prête pourtant Mamaidh. Tu es encore essoufflée, l’esprit et le cœur dans l’émotion .
Tu ne peux pas tirer dans cet état.
Tu le feras néanmoins.
Tu n’as pas le choix.

Forsaken
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# Mar 13 Fév - 15:21

De la poudre aux yeux

Avec Sunflower


Sunflower était là, et en quelques minutes, elle commençait à le contrarier. Si Forsaken nota un changement d'émotions chez elle, il mit cela sur le compte de sa féminité. Celle-ci ne s'exprimait pas toujours en babillage et en travail de ferme chez elle. Non. Sa féminité transpirait à travers sa joie feinte, ses cheveux, son inconstance - la vitalité -, sa fille. Mais Forsaken restait égal à lui-même. Si ses pensées misogynes étaient bien réelles, ancrées profondément en lui, il n'en démontrait pas vraiment à l'extérieur. De toute façon, ce qu'il ressentait n'était pas l'affaire des autres. Sunflower était un tournesol terne, en habit de deuils, sa présence ici était une anomalie. Du moins, c'était ce qu'elle semblait croire. Ou alors, c'était seulement ses préjugés à lui qui s'exprimaient.

Enfin, Forsaken arrêta les questions ici. Il ne les formulerait jamais. Ne s'intéresserait pas plus à ses états d'âme.

Elle exigea, elle reçut un regard indifférent.

Forsaken savait construire des arcs. Ses mains pleines d'entailles prouvaient qu'il pouvait faire bien plus. Malgré tout, il se concentra pour faire apparaître l'objet de sa demande. Un arc qui n'avait rien d'un bel objet, quelque chose qu'il aurait été capable de construire de lui-même enfant. Quelques flèches.

« Un fusil pèse presque quatre kilogrammes, lâcha-t-il. Pour apprendre à viser, il faut savoir garder le bras tendu sans bouger, tout en contrôler sa respiration. Similaire à un arc. Admit-il à voix haute. Mais il y a le recul. Si vous tirez, vous pourriez tomber. »

Forsaken ne mentionna pas le bruit de la détonation, la douleur dans l'oreille, l'odeur de la poudre. C'était quelque chose de trop lisse chez lui, désormais. Il avait grandi sous la pluie des balles et des coups. Sa normalité était biaisée par la violence de son père ; Espero n'était qu'un vestige de tranquillité. Ici, il était utile et il pouvait être seul.

« Apprenez à marcher avant de courir. »

Ce fut ce qu'il ajouta, avec sa froideur coutumière. Agacé peut-être au fond des exigences de Sunflower. S'il savait qu'elle n'était pas du genre à s'émouvoir de claquer le cou des poules, elle restait une femme. Empêtrée dans son rôle de mère.

Forsaken déposa le fusil, il attrapa l'arc. Une nouvelle démonstration de testostérone ; la corde gémit entre ses doigts, ses yeux fixèrent la cible. Il gonfla le ventre, il gaina pour garder les pieds bien ancrés dans le sol. Aucun autre mouvement ne parasita sa posture. Pas même son souffle lorsqu'il relâcha la corde, et que la flèche fila dans un couinement percer la cible. Forsaken déposa l'arc sur la table, il fit glisser une flèche en direction de Sunflower.

Si elle voulait poser des questions, il y répondrait. Si elle voulait en faire qu'à sa tête, il la laisserait faire tant qu'elle ne se blesserait pas.
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