▬  La petite bouille angélique et les bouclettes blanches ne sont que mimétisme agressif, un leurre pour duper les plus naïfs et s’extirper des conséquences de ses actions. Car comment peut-on rester en colère bien longtemps devant cette tête ? Comment ne pas être attendri par un battement de cil pâle et ses grands yeux gris fuyant vers le sol ?
Les doigts qui viennent nerveusement s’entremêler,
le petit nez impertinent qui regarde le sol,
les joues rosies par la honte que ses actions lui incombent
(si si, promi),
et paroxysme,
les grosses larmes roulant sur son petit visage froissé,
qu’il essuiera dès que l’on aura le dos tourné, un petit sourire satisfait bien plus authentique sur les lèvres.

Neniu, on ne peut jamais lui faire confiance.
Neniu, ce n’est étrangement jamais de sa faute, surtout pas quand il y a un bouc émissaire à pointer du doigt.
Même lorsqu’il ment de façon éhontée, c’est la faute des autres,
ils n'avaient qu’à être aussi observateur que lui. Saisir les nuances avec autant de subtilité, savoir flairer la vérité et tirer les bonnes conclusions. S’ils passaient autant de temps que lui à chercher à comprendre comment fonctionne le monde alors peut-être, peut-être auraient-ils une chance de ne pas tomber dans le panneau.

Mais personne n’aime un petit menteur -pas même les menteurs eux-même. Neniu, ce fossé entre lui et les autres, il l’a creusé tout seul comme un grand. Pour se protéger. Pour ne pas les laisser le blesser comme il les blesse.
Parce qu’il ne sait pas laisser approcher les autres.

(on ne lui a jamais appris)(même s’il ne s’en souvient pas)

Ce n’est pourtant pas mine d’avoir essayé de lui tendre la main,
mais à travers le prisme de ses yeux, la compassion se mue en pitié pour ce corps faible qu’il méprise et l’inquiétude en regard infantilisant, comme s’il était incapable de se débrouiller seul.

Bien sûr, il n’y a que la vérité qui blesse.
Celle-ci lui reste comme une arête en travers de la gorge, lui donne envie de mordre plus fort encore quand la faiblesse le prend et le pousse à se mettre en danger pour ne pas avoir à subir l’humiliation de devoir dépendre des autres.
Pour un enfant qui n’a aucune vergogne à jouer les victimes et les ingénus, il ne supporte pas de ne pas contrôler quand et comment être perçu ainsi, et ça le rend fou, la moindre étincelle enflammant sa frustration pour laisser entrevoir son vrai visage.

Tout ça parce qu’il ne veut pas compter sur les autres et encore moins que les autres dépendent de lui. Alors, entre les prémisses d'une crise d’adolescence et un énième réflexe de défense mal adapté, il s’est appliqué à ne jamais faire ce qu’on lui dit, défier sans cesse les interdits et l'autorité. Neniu, il se fout des principes mièvres de cette communauté. Neniu, il vit selon ses règles et ses principes, où aucun coup n’est trop bas, où les règles de bienséances peuvent aller se faire voir et où personne n’est un allié.
Car tous ceux qui ont un jour prétendu à ce titre ont fini par le repousser, étouffé par la jalousie maladive d’un enfant qui ne sait ni partager, ni aimer raisonnablement.

Toi et moi contre le reste du monde, ou rien.

Ce n’est jamais lui que l’on choisit.

▬ touche les 140 cm sur la pointe des pieds ; les rondeurs de l’enfance adoucissent sa silhouette chétive ; ses cils et ses sourcils pâles rendent ses expressions difficiles à déchiffrer ; d’autant plus que la moitié de son visage se cache derrière une épaisse frange d’un blond si clair qu’il en paraît blanc ; de là-dessous, ses grands yeux gris paraissent plus sombre qu’ils ne le sont ; s’il fait souvent les yeux de biche devant les autres, il est facile d’y percevoir une lueur mauvaise lorsque le masque tombe ; tout comme les tressaillements involontaires de ses pupilles ; sa gueule d’ange cache un dédain impertinent ; le rose tendre de ses lèvres ressort au milieu de son teint blafard ; ses cheveux sont toujours en bataille, rebiquant encore plus hasardeusement lorsque l’air est humide ; sa peau diaphane se contusionne extrêmement facilement, conséquence de sa condition, il n’est pas rare de le voir porter toutes les couleurs de l’arc-en-ciel sur ses bras et ses jambes ; on ne le verra jamais dans un vêtement qui n’est pas ample et confortable ; la plupart de ses fripes ont été héritées des enfants qui ont grandi, eux ; on y retrouve un peu de tout, des cardigans tricotés aux jupes fleuries aux couleurs passées, en passant par les t-shirt qui lui arrive aux genoux ; des fois, il sort même carrément en pyjama ou en chemise de nuit, lui donnant des airs de petits fantômes ; entre sa garde-robe hétéroclite et l’androgynie de l’enfance, on le prend souvent pour une petite fille ; ne sort jamais la journée sans une capeline en paille, le soleil étant son pire ennemi ; amateur de couleur pâle, ses vêtements finissent malheureusement souvent souillé par ses saignements de nez intempestifs ; si l’on sait où regarder, on peut parfois distinguer le fantôme de ces tâches ; à cause de sa myopie et de la lumière, il est possible de le surprendre en train de plisser les yeux quand personne ne regarde

▬ Neniu s’est vu offrir une page vierge,
un nouveau chapitre où ne flottent que le spectre de quelques mots ayant bavés de la page précédente.
Du jargon médical aux airs de terribles sentences, glanés dans les bribes de langage lui étant resté, le reste irrémédiablement mué en simple sons sans queue ni tête,
le parquet fendu d’une chambre aux rideaux de dentelle jaunie
et la douleur qui l’a accueilli en ouvrant les yeux ici
plus profonde encore que celle étreignant son corps.

Et même en faisant de son mieux pour ne pas s’en souvenir, au fil du temps, il lui est aussi revenu le gazouillement lointain d’une petite chose,
le poids des montures en métal oubliées sur le bureau,
l’estomac remué par l’insolation, l’orge presque intact et le goût âcre de la bile,
l’eau s’insinuant dans ses poumons,
le bleu tendre du myosotis arrachés à pleine paume au détour d’une promenade,
sans trop savoir pourquoi.

Pourquoi il avait fait ça.


Mais Neniu ne veut pas répondre à cette question.
(alors même qu’il sent que c’est un comble)(comme si quelqu’un, quelque part lui reprochait ce manque de curiosité)

Alors, il ne saura jamais qu’après sa naissance, ses parents biologiques ont été stérilisés de force, retour du karma riant de leurs idéaux sans se soucier des circonstances les ayant menés là.

Il ne saura jamais que cette maladie qu’il redoute tant lui a donné une chance de vivre. Que si ce n’était pour la curiosité scientifique, il n’aurait jamais eu de foyer.

Il ne saura jamais d’où viennent ses idéaux et son sale caractère, qui est responsable des négligences émotionnelles qui l'handicapent encore maintenant et de sa vivacité d’esprit. Que la froideur médicale semble plus apaisante que mille gentillesses parce qu’elle était entrecoupée de l’impression de pouvoir se comprendre sans se parler.
Que même les plus taciturnes des hommes ne peuvent résister à l’envie d’ébouriffer les cheveux d’un enfant au visage marqué de déception.

Il ne saura jamais de qui il est devenu le reflet, vestige d’un temps où Son cœur était à peine assez grand pour qu’un petit garçon chétif s’y fraie un chemin.

Il ne saura jamais que s’il a en horreur d’être materné, c’est parce qu’il rejette la faute sur elle; pour avoir déchiré leur petite famille et avoir fait naître en lui la peur d’être remplacé par les gens qui lui sont chers. Qu’il lui en veut, parce qu’elle aurait pu avoir n’importe qui, alors qu’il n’avait que lui.

Il ne saura jamais qu’il a passé des heures penchés sur le berceau à lui parler comme on parlerait à un adulte. Que le sentiment étrange prenant forme au creux de son ventre était de l’impatience.

(vite)
(dépêche-toi vite de grandir)

Et il ne saura jamais
si c’est vraiment lui
qui a fait ça.

+ et + sur canal+:

▬ Neniu ne sait pas pourquoi il a éclaté en sanglots en reprenant conscience.
Replié sur lui-même au milieu du champ, il est resté là, le visage dans la terre humide pendant ce qui lui avait semblé être des heures, pétrifié par ses membres endoloris, un vide incommensurable en lui.

Ses premiers mois à Espero, il les a passés alité, si faible que l’on se demandait s’il s’en sortirait. Petite poupée de chiffon muette serrant la peluche qu’on lui a donnée, atteinte d’un mal que l’on peine à identifier, il a causé bien d’inquiétude, mais ce n’était qu’un avant-goût des sang-d’encres dont il serait responsable à l’avenir.

Dès que Neniu a recouvré un peu de ses forces et marmonné ses premiers mots d’espéranto, il est devenu évident que le petit ange qui avait choisi le premier mot qu’on lui avait enseigné comme nom arbitraire n’en était pas un. Déjà, les jurons et les insultes réussissaient étrangement bien mieux à lui rester dans la tête que les formules de politesse, puis il commença à disparaître de son lit au dispensaire pour aller se promener où il n’était pas censé aller et à prétendre ne pas avoir encore mangé pour gratter du rab.

C’était une bonne nouvelle, n’est-ce pas ? Le petit reprenait du poil de la bête, assez en forme pour faire des bêtises et laisser découvrir son caractère bien trempé.
C’est normal de tester les limites, à son âge.

Alors on a continué à être patient avec lui. A rire gentiment de ses petites infractions. A prendre le temps de lui expliquer pourquoi il ne devait pas faire certaines choses.
A le rassurer que, s’il avait encore faim, il pouvait simplement en redemander, car il y en avait assez pour tout le monde.

Mais Neniu n’a jamais cessé d’être une petite frappe.
Son mentoro en a vu de toutes les couleurs, le sale gosse lui glissant entre les pattes à la moindre opportunité. Les bibliothécaires ont dû lui interdire de consulter les livres hors de l’établissement, car il les abandonnait n’importe où, les disséminant dans les endroits les plus incongrus du village dès qu’il trouvait quelque chose de plus intéressant que sa lecture. Les plus jeunes que lui avalait ses bobards et se laissaient manipuler, lui valant rapidement la réputation de petite terreur à la Kolonio.

Il a même eu accusé autrui de fautes graves, vengeances mesquines remuant toujours la communauté. Une perte de temps et d’énergie pour toutes les personnes impliquées, car ce n’était jamais vrai.

Il a fallu qu’il se fasse taper sur les doigts par la Protektado elle-même pour qu’il cesse avec ça.

Mais se faire punir n’a jamais suffi à étouffer la flamme de rébellion qui brûle si fort en lui -un peu plus chaque années, les petites bêtises se muant en transgressions, la limite toujours repoussée un peu plus loin. Et s’il est devenu malin, apprenant à ne pas se faire prendre la main dans le sac et à mentir plus habilement, la confiance des autres habitants en son sourire innocent s’est amoindrie, à un tel point qu’il n’est pas rare qu’on le houste bien avant qu’il n’est eu l’occasion de faire quoi que ce soit. Petit paria qui n’a jamais rien de bon en tête.

C’est pas grave, il trouvera toujours des pigeons dans ce bled.
Jusqu’à ce que sa gueule d’enfant ne suffise plus à le sauver des conséquences de ses actions.

▬   Même s’il voulait ignorer son entrave, elle se rappellerait toujours à lui; un mal de ventre aigu le tirant des bras de Morphée, une faiblesse dans le courant de l’après-midi, un saignement de nez intempestif, la lumière l’éblouissant aisément.

Son reflet fantomatique dans le miroir.

Le spectre de la maladie flotte au-dessus de lui en permanence, amante possessive qui ne supporte pas que l’on pense à autre chose qu'elle. Quand elle se rappelle à lui pour s’assurer qu’il n’oublie jamais à quel point son corps est faible, elle parasite ses pensées de mille-et-une angoisses.
Ha, tu as mal au ventre, donc ? Cette fois-ci, peut-être que ça ne s’arrêtera jamais, et que tu devrais te contenter de bouillon maigre et de biscotte jusqu’au restant de tes jours, te battant contre la nausée pour ne pas te laisser mourir de faim.
Un vertige ? Bientôt, tu seras trop faible pour marcher, obligé de dépendre des autres pour pousser ton fauteuil, s’ils ne décident pas de te clouer au lit où tu ne pourrais plus emmerder personne.
Ces problèmes de coagulation ? Si un jour on se décide enfin à te donner la raclée qui te pend au nez, tu te videras de ton sang avant même d’arriver au dispensaire.

Ha, et le soleil ?
Fais bien attention, le cancer n’est jamais très loin.  

Comment vivre, alors, avec la certitude que quoi qu’il arrive, ça ne peut que devenir pire ?
Car il le sait. Il l’a, ce sale pressentiment qui se cache dans sa toux sèche, quand bien même il sait que c’est trop tôt pour ça. L’intime conviction d’avoir su bien plus sur sa condition que ce que les docteurs d’Espero ont pu comprendre jusqu’ici, que son instinct prend racine dans la connaissance, la vraie.

Qu’il a meilleur temps de ne pas grandir. Jamais.  

▬   La pièce n’avait pourtant rien d’anormal.
quatre murs
un parquet abîmé
un plafond un peu craquelé
pas de porte
juste une fenêtre, encadrée de rideau à la dentelle jaunie par le soleil
et devant elle, un petit berceau en bois dont il n’ose s’approcher.

Il n’a compris l’origine de l’inconfort tout au fond de ses poumons que lorsque quelque chose a heurté violemment sa tête
la fracassant en mille morceaux,
pas de petit bout de cervelle ni de sang,
que les éclats du vase d’où jaillissent les fleurs sauvages qui ne cessent de grandir
leurs racines s’enfonçant jusqu’au bout des bronchioles
l’empêchant de reprendre son souffle
jusqu’à ce qu’elles remplissent toute la pièce,
étouffant même la petite lueur au creux de sa main.

Neniu s’est réveillé le souffle coupé,
et la gêne tout au fond de sa poitrine ne semble ne jamais s’être volatilisée depuis.

Neniu ne veut pas mourir étouffé.
Neniu ne veut pas savoir ce qui l’a frappé
(dans le reflet)(et dans le passé)
Alors chaque soir avant de s’endormir, il prend le soin de vérifier que rien ne puisse le refléter,
terrorisé à l’idée d’y retourner.  

▬  à cause des troubles hémorragiques liés à sa condition, c’est usuel de le voir se balader mouchoir au nez et vêtements maculés de sang, sans parler du crachat sanguinolent dans le lavabo tous les soirs après s’être lavé les dents et des bleus qui ne semble plus finir de disparaître ; si ses pupilles tressautent involontairement, il a la chance de n’être atteint que d’une légère myopie ; il s’entête à refuser de porter des lunettes et à appris à naviguer dans un monde un peu flou ; il est extrêmement photosensible et préfère rester à l’intérieur lors des jours de grand soleil ; à cause de ça, il déteste l’été et les jours maussades où le ciel est gris sont ses favoris ; quand la digestion va, tout va, et malheureusement pour lui, c’est rarement le cas. Il est donc censé suivre toute sorte de restriction alimentaire, mais ça ne l’empêche pas toujours de les ignorer et de subir les conséquences ; adore le lait, mais le lait le déteste ; il a encore le doudou qu’on lui a donné à son arrivée, un petit chat blanc qui a subit les affres du temps et est maintenant planqué sous son coussin ; il ne le dira pas tout haut, mais il le considère comme son seul ami ; ayant débarqué en se souvenant presque plus de sa langue maternelle, il a dû reprendre un peu de zéro avec l’espéranto, mais grâce à sa propension à bouffer livres sur livres plutôt que de se rendre utile, son vocabulaire est plus large que ce qu’on attendrait en voyant sa trogne ; n’a jamais appris à nager, il n’est donc pas très à l’aise près de l’eau ; sait pleurer sur commande. Son astuce réside dans le fait de cligner le moins possible des yeux tout en pensant à d’affreuses choses jusqu’à ce qu’elles remontent ; pour lui, c’est songer à la solitude qui marche le mieux, mais chut ; à cause de ses nombreux apprentissages ratés, il est étonnement touche-à-tout et connaît plein de petits détails sur les différents métiers pratiqués au village ; c'est avec grande honte qu'il lui arrive encore de mouiller le lit -depuis le temps, il s'en occupe tout seul, mais ce n'est donc pas rare de le voir se promener au beau milieu de la nuit avec ses draps, ni qu'il ne nie avec ferveur pourquoi il les lessive si tard dans la nuit ; aime grimper sur le toit du Nesto depuis la fenêtre de sa chambre et se poser là quand il veut qu'on lui foute la paix ; malheureusement pour les autres, il a tendance à targuer ceux qui connaissent sa vraie nature de surnom aussi blessants qu'immatures ; dans les dernières connerie en date, il a récemment réussi à se procurer des cigarettes qu'il fume occasionnellement loin des regards, l'odeur familière lui étant étrangement réconfortante

Bienvenue sur le fo !!
Comme je ne suis pas le couteau le plus affuté du tiroir, je n'ai pas encore deviner qui tu es (même si j'ai une grosse piste? ) alors je veux bien savoir dans quelle autre vie on s'est connu et sous quel nom -et quel affreux chantage j'ai fait 8D- x))

Hormis cela, Nenui (Personne?) est un personnage vraiment très TRES chouette sous tous les points de vue ! J'adore ses thématiques et l'ambiance du personnage, ses premiers détails et peu importe qui tu es, je ne regrette absolument pas le blackmail
Espero moi avait besoin d'un personnage comme le tien !

Je devrais dormir à l'heure qu'il est mais je pouvais pas, je me devais de valider cette fiche (et ton efficacité).
Neniu est un bratboy très très cool et interessant et hyper bien adapté à l'univers de Lum' ! En général je demande en mp les spoilers sur l'histoire mais pour une fois je n'ai pas envie de me faire spoiler pour tout découvrir plus tard **
Sur ce, je n'aurai que deux choses à dire :
1/
2/ Bon Drama et trauma petit Genulo ! Heureuse de t'accueillir parmi nous !


Bravo champion.ne, tu as passé la partie la plus difficile quand on commence avec un nouveau personnage !
Les informations concernant ton personnage rejoignent automatiquement les bottins.
Tu peux néanmoins nous décrire ton lieu d'habitation ou de travail ou nous proposer un prédefini/scénario [ICI] .
Si l'envie t'en vient, tu es libre également de créer ta fiche de liens et de rp [ICI]
Pour terminer, n'oublie pas de mettre l'image additionnelle sur ton profil ainsi que de générer ta fiche de personnage . N'hésite pas par ailleurs à faire une demande de RP ou de liens spécifiques [ICI].

Bon jeu, bon flood et bienvenue à Espero !