Avant de commencer, je remets ici les tw en vrac, pour la fiche dans son ensemble. C'est souvent sous-entendu, mais on n'est jamais assez prudent : famille abusive / violente ; harcèlement scolaire ; scarifications ; pensées suicidaires.
Ce qui n'est pas sous-entendu du tout : gros trouble anxieux avec TOC et pensées négatives / dévalorisantes.


L’habitude voudrait que tu te présentes de toi-même, décrivant simplement ce que te renvoient les miroirs. Mais l’habitude – bien que nécessaire à ton fonctionnement – n’est pas une chose aussi prévisible qu’on pourrait le croire et, s’il t’arrive de le croiser, ton regard jamais ne se pose sur ton reflet.

Tu ne te reconnais pas dans cette grande silhouette aux airs fragiles – bien que fragile tu sois (poupée de porcelaine fêlée de toute part) – qui attire parfois les regards. L’Olive est trop grand pour son propre bien et passer inaperçu est devenu une prouesse en soit. Enfin, de là à dire que tous se retournent sur ton passage, ce serait bien exagéré.
Car, à part ta taille, rien ne retient vraiment l’attention chez toi. Tu as bien quelques cicatrices, restes d’un passé trouble, mais celles-ci ne sont visibles que pour ceux qui regardent – ce qui veut donc dire que personne ne les voit.

À la rigueur, ce qui pourrait interroger les plus vieux, ce sont ces piercings que tu n’enlèves pas – et pourtant, ce n’est pas faute de ronchonner en silence lorsque tes mèches se coincent dedans. Tu aimerais en posséder plus mais c’est une chose qui n’est pas aisée ici – tout comme tu aimerais retrouver le bleu de tes cheveux mais c’est impossible alors ne reste que le noir (quelques pointes résistent mais il faudra bientôt les couper et, donc (ne reste que le noir (et celui-ci fait ressortir le clair de tes prunelles (et celui-ci fait ressortir ton teint de porcelaine (fêlée de toute part) et ces joues qui se colorent trop vite lorsqu’on te parle)))).


☼ Doux ; Prévenant ; Bienveillant ☼ Discret ; Silencieux ; Reclus ☼ Anxieux ; Insomniaque ; Émotif ☼  Un peu pathétique ☼  Un besoin maladif de faire plaisir aux autres ☼  De très rares colères, s'apparentant plus à des crises, durant lesquelles il perd tout contrôle - et dont il se rappelle rarement. ☼ Des paroles disparues et des gestes qui les remplacent.

Malgré ton âge, tu as des airs d’enfant un peu perdu, comme si tu avais grandi trop vite pour ton propre bien. Les conventions sociales sont connues et maîtrisées, mais il y a toujours une maladresse dans tes gestes ou ton regard, quelque chose qui rappelle un animal apeuré – et si vous osez lever la voix en sa présence alors vous perdrez sa confiance.

Confiance que tu accordes facilement pourtant, ou du moins en façade. Tu souris sans mal aux inconnus, offres ton aide silencieuse et ris à leurs bons mots. Tu acceptes de les revoir, acceptes de connaître leurs secrets mais jamais tu n’arriveras à partager les tiens – à quoi bon, de toute façon, personne ne veut les connaître n’est-ce pas ? Tu n’es qu’un échec et personne ne veut d’une telle chose dans sa vie, non ? Alors à quoi bon ? A quoi bon sourire et écouter car, dès que tu auras le dos tourné, ils riront de toi et de ton silence, de ton regard fuyant et de ces doigts qui s’entremêlent et se tordent, dans la douleur parfois mais c’est là une chose à laquelle tu es accommodé et alors la douleur n’est qu’un bruit de fond, une sensation passagère bien vite oubliée, noyée sous le flot de tes pensées et ces craintes qui te tordent l’estomac car voilà qu’on te regarde à nouveau et qu’on te sourit mais on se moque, c’est certain, car c’est ce que font les gens, et voilà que tu pleures, c’est ridicule Olive, tu es ridicule tu aurais dû continuer de sourire, arrêtes avec tes doigts et arrêtes de chouiner, ça ne changera rien et (reprendre ta respiration et (poser tes mains sur ton cœur, pour le ralentir (et t’excuser dans un sourire triste, si triste (désolé, parfois les choses s’emballent et (et je n’ai plus le goût à (faire semblant je crois ?))))).

Faire semblant, tu en es persuadé. Persuadé que cette douceur avec laquelle tu abordes l’autre n’est qu’un mensonge de plus, qu’un masque dont ils finiront par se rendre compte et, alors ( ( ( ( (reprendre ta respiration) ) ) ) ). Sentiment d’imposture qui, s’il te quitte parfois, revient toujours à la charge lorsque tu es seul. Et, quelque part, ce n’est peut être pas si faux. Peut être es-tu réellement un imposteur, Olive. Peut-être – et cela expliquerait ta trop grande taille – n’es-tu que trois enfants dans un imperméable ?

De l’avant tu te rappelles l’odeur des pupitres en bois et celle des dortoirs, celle de la forêt sous la pluie et celle du café le matin.

De l’avant, tu te rappelles le bruit de la règle qui claque contre le tableau et le grondement des voix – mais les mots, eux, se sont envolés.

De l’avant, tu te rappelles de la peur, de la honte, de la solitude, mais sans jamais en connaître la cause.

De l’avant, en vérité, il ne reste qu’un grand noir qui, bien qu’effrayant, te convient parfaitement. L’odeur d’un parfum et le bruit de talons, celui d’un piano mal accordé et l’odeur d’un vieux parquet. C’est bien mieux que – que tout.

Olive n’a aucun souvenir visuel de son passé. Il ne sait comment il s’est retrouvé là, ne sait pourquoi il a si peur des enfants ou d’où lui vient ces cauchemars et son anxiété. Il ne se rappelle pas non plus des choses plus douces, des amis qu’il s’était faits ou des rires qui les accompagnaient. Mais cela lui convient et il ne cherche pas, pour l’instant, à en savoir plus. Le présent est déjà très perturbant et lui demande beaucoup d’énergie, alors le passé devra attendre – quant au futur, il n’en a même pas conscience.  

Ton arrivée, il y a quelques semaines à peine (quelques mois, pourrait-on dire) fut si banale qu’elle en est presque risible. Tu as d’abord été retrouvé dans les bois, errant sans but – et, étrangement, sans inquiétude à ce sujet (pour une fois, Olive, que tu étais serein au sujet de quelque chose).

Lorsque les choses te furent expliquées, lorsqu’on te trouva un foyer, tu t’es rapidement proposé pour apporter ton aide à la communauté. Cela allait de soit pour toi, après tout, c’est ici ta nouvelle maison, non ? Ce drôle de petit village aux airs de Provence – tu n’as aucune idée de ce qu’est la Provence (tu n’en as aucun souvenir serait plus correct) mais c’est pourtant le mot qui t’est venu la première fois – et ses habitants aussi brisés que toi t’ont fait une place et t’ont accueilli, alors il te faut le leur rendre.

Et puis, tu te dois de l’admettre, ne rien faire est un supplice – car lorsqu’on ne fait rien alors les pensées filent et s’entremêlent (et les cauchemars reviennent). Non pas que ton quotidien soit l’usine, bien loin de là même, mais tu as une tâche à accomplir, des rapports à écrire et cela te convient. Tu passes la plupart de tes matinées dans les bois et préfères passer les après-midi chez toi, traçant des cartes approximatives et remplissant des tableaux dont toi seul voit l’importance. It ain’t much but it’s honest work, comme cela t’a été dit une fois.

Des gestes confus, des pensées qui s’emballent et emportent avec elles (le rire des enfants)
le cœur et les poumons, créent des larmes sans raison.

Des peurs dont la source est inconnue, inaccessible, qui ferment à double tour les portes et les fenêtres, cloître le (grand) petit être chez lui, à l’abri de (rien) tout.

On imagine le pire, on prévoit des scénarios et des conséquences et des scénarios pour ces conséquences. Et lorsque ceci devrait être assez, on continue de chercher, on continue de creuser car il faut envisager toutes les possibilités. Et s’il devait arriver à la fin ? Alors il faut réfléchir au passé, à ces mots prononcés et comment ils ont forcément été interprétés. Se rappeler de chaque fait, chaque geste, chaque parole et comment ceux-ci n’étaient pas à la hauteur.

Voilà l’entrave d’Olive. Une routine destructrice à laquelle il s’est habitué, puisque les choses ont toujours été ainsi. Parfois la routine se brise et les choses s’améliorent ou s’empirent. Parfois il a le droit aux sourires, parfois il n’a accès qu’à la noirceur et celle-ci finit, inévitablement, par le blesser.

Olive refuse pour l’instant catégoriquement d’aller dans le monde des rêves. Le peu qu’il en a entendu l’effraie au plus haut point – l’inconnu n’est pas son fort, n’oublions pas.

S’il saute le pas un jour, il aura sans nul doute l’apparence d’un mulot, petit animal craintif qui peut difficilement se défendre. Bien sûr, tout dépend de son avancée à ce moment là, qui sait peut-être aura t’il vaincu son entrave (non).

☼ Olive adore les chats et il nourrit ceux sans foyer qui passent près de chez lui. Il aimerait les adopter mais ne sait comment, alors il se contente de cette situation.
☼ Il sait jouer de plusieurs instruments de musique mais n’en possède aucun.
☼ En dehors de ses outils de travail / registre, Olive est très très désordonné.
☼ Il est allergique aux arachides et déteste les tomates cuites.
☼ Il tombe facilement malade mais n'y prête (presque) aucune attention. Il n'est pas impossible de le voir travailler sous la pluie alors qu'il est grippé et fiévreux. Ce n'est pas volontaire, il a simplement tellement l'habitude d'avoir une santé fragile qu'il ne s'en inquiète plus.
☼ Naïf, il croit dur comme fer à tout ce qu’on lui raconte. Par pitié, ne lui lisez jamais son avenir dans les cartes, il n’en dormira pas pendant des jours.
☼ Ce n’est pas toujours la truite la plus oxygénée du ruisseau.
☼ Sa musique préférée est Avalanche de Léonard Cohen, reprise par Nick Cave ; Son livre préféré A la croisée des Mondes, de Pullman ; L'odeur du café lui manque terriblement ainsi que celle des rues bétonnées après la pluie.

Elle est là /o/ Quel plaisir d'enfin découvrir ce petit bout ! Tout est clair et c'est donc avec plaisir que je te pré-valide <3 Tu peux d'ore et déjà continuer ta fichette !

Mais c'est qu'elle est mimi et douce tout plein cette petit fiche !
Olive est un personnage simple mais touchant et on a très envie de lui faire des câlins pour le réconforter ! Il est aussi courageux dans sa sensibilité quelque part je trouve ! =^^= Je viendrais avec plaisir te guérir un rp dans l'avenir (j'ai envie de piquer des rps à tout le monde, sauvez-moi)

Wilfried est aussi un homme à chats donc vous pourrez aller les nourrir ensemble !
Va petite truite et n'oublie jamais que rien ne sert de trop s'oxygéner et de battre vite de la nageoire tant qu'on reste dans le ruisseau ! <3

ps : et il est chanceux, il y a pas d'arachides à Espero ! :D


Bravo champion.ne, tu as passé la partie la plus difficile quand on commence avec un nouveau personnage !
Les informations concernant ton personnage rejoignent automatiquement les bottins.
Tu peux néanmoins nous décrire ton lieu d'habitation ou de travail ou nous proposer un prédefini/scénario [ICI] .
Pour terminer, n'oublie pas de mettre l'image additionnelle sur ton profil ainsi que de générer ta fiche de personnage . N'hésite pas par ailleurs à faire une demande de RP ou de liens spécifiques [ICI].
Pour terminer, n'oublie pas de générer ta fiche de personnage sur ton profil et n'hésite pas à faire une demande de RP ou de liens spécifiques [ICI].

Bon jeu, bon flood et bienvenue à Espero !